Au départ de Rissani, on se dirige vers M’Cissi, Alnif et Tazzarine en longeant le versant méridional de la partie orientale de l’Anti-Atlas. Après Tazzarine, on quitte la route nationale pour une piste qui conduit vers le site des gravures rupestres d’Aït Ouaazik puis on poursuit, dans le paysage volcanique du jbel Beni, vers le col du Tafilalt (Tizi n’Tafilalt) et Zagora, dans la basse vallée du Drâa.
Nous quittons Rissani vers l’ouest, en direction du versant sud du jbel Ougnat qui constitue l’extrémité orientale de l’Anti-Atlas. Nous poursuivons jusqu’à M’Cissi où nous faisons halte.
Un peu plus loin, juste avant Alnif, nous profitons de plusieurs points de vue sur la palmeraie, dans un décor montagneux beaucoup plus vigoureux : nous approchons du jbel Saghro.
À Alnif, nous laissons à droite la route R113 qui traverse l’Anti-Atlas vers le nord en direction de Tineghir et de la vallée du Todgha ; nous poursuivons vers Tazzarine.
Tazzarine est, avec Nekob, l’un des deux villages les plus importants du jbel Saghro. C’est un petit marché où nous achetons le pique-nique.
Les gravures rupestres sont très nombreuses au Maroc. Le site d’Aït-Ouaazik s’atteint en quittant, par une piste, la route nationale peu après Tazzarine.
Les gravures représentent des animaux, des éléments végétaux ou des symboles plus abstraits. Elles se trouvent sur des pierres déposées sur le sol et pourraient dater de 5000 ans avant l’ère commune.
Dans cette dernière partie de l’itinéraire, nous progressons vers le sud, dans un paysage volcanique un peu lunaire, sur notre droite. La piste est dominée par les crêtes du jbel Beni, sur notre gauche. Nous rencontrons à deux reprises des nomades : les uns vendent des fossiles aux touristes qui passent près de leur campement et les autres sont les membres d’une famille, accompagnée d’un bébé, en transhumance vers des pâturages situés plus au nord.
À l’approche de Zagora apparaissent des cultures maraîchères sous film de protection.