Ville de garnison à l’époque du protectorat, Ouarzazate fut une base d’attaques aériennes contre des tribus berbères qui résistèrent à la "pacification" jusqu’en 1934. Le développement de la ville s’appuie aujourd’hui sur le tourisme, l’industrie cinématographique et la mise en œuvre d’équipements modernes : barrage, électrification, projets autour de l’énergie solaire...
Le monument emblématique de la ville est la kasbah de Taourirt ; un autre centre d’intérêt est constitué par les rives du lac de retenue du barrage el-Mansour ed Dahdi.
Tout l’habitat traditionnel des vallées présahariennes est édifié sur le principe de la fortification. Selon les régions, il est plutôt constitué de ksour ou de kasbahs.
Ksour et kasbahs
La kasbah de Taourirt qui daterait du XVIIIe siècle fut la plus grande des résidences du pacha de Marrakech. Ses bâtiments en pisé aux tours crénelées et incisées de motifs berbères s’étagent sur la pente, à l’est de la ville.
En savoir plus sur les kasbahs
Voir la répartition géographique des ksour et kasbahs.
Dans la ville moderne, l’architecture des immeubles contemporains est inspirée de celle des anciennes kasbahs.
Ouarzazate est située au confluent de l’assif (nom berbère équivalent du mot arabe oued) du même nom qui descend du col du Tichka et du très long oued Dadès issu du massif du M’Goun, dans le Haut-Atlas central. En aval de la ville, le confluent est marqué par le barrage el-Mansour ed Dahdi. Au-delà, la rivière porte le nom d’oued Drâa et coule vers le sud-est, en direction de Zagora et Mhamid. Plus loin encore, l’oued, devenu intermittent en région désertique, rebrousse chemin pour aller se jeter dans l’Atlantique. Avec 1100 km, l’oued Drâa est le plus long fleuve du Maroc.
Ce barrage sur le Drâa assure la production électrique et permet l’irrigation des palmeraies de la vallée du Drâa.
[1] Nom donné aux caravansérails dans les pays du Maghreb