Le site de Madeleine et Pascal

Bosra

Une ville romaine aux portes de l’Arabie
5 août 2010, par Madeleine, Pascal

Le nom de Bosra est gravé à Karnak dans une liste de places-fortes assujetties par le pharaon Thoutmosis III (1478-1426) lors de ses campagnes. Cependant, la ville ne se développe réellement qu’à partir du IIe siècle av. J.-C.

C’est alors la deuxième capitale des Nabatéens, au débouché des routes caravanières et au contact des villes héllénistiques de la Décapole séleucide parmi lesquelles Qanawat.

Convoitée par Rome en raison de sa richesse agricole, la région de Bosra devient romaine à la chute des Séleucides. Elle est traversée par la Via Nova Trajana et Bosra sera, en 106 après J.-C., la capitale de la nouvelle province romaine d’Arabie. C’est à cette époque qu’est édifié son théâtre de 17 000 places, l’un des plus grands de l’Orient.

Le mur de scène du théâtre, aux colonnes de marbre reconstituées

Bosra est christianisée dès le IIIe siècle et se couvre alors d’églises et d’une cathédrale dédiée aux saints Serge et Bacchus. À l’issue de la conquête arabe, la ville est convoitée à la fois par les Byzantins et les Arabes. Le théâtre sera fortifié par Nour-ed-Din et intégré par les Ayoubbides à la construction d’une citadelle dont les vestiges ont été préservés.

  • Dans la ville
  • Thermes romains
  • Une salle octogonale surmontée d’un dôme : le (...)
  • Le decumanus bordé de trottoirs protégés par un (...)
  • Une mosquée
  • Dans le complexe chrétien
  • Abside et absidioles de la cathédrale
    L’édifice était dédié aux saints Serge, Bacchus et (...)
  • L’arc nabatéen
  • La ville actuelle utilise les matériaux (...)
  • Palais du gouverneur romain
  • La vie se déroule dans les ruines
  • Vue d’ensemble du théâtre
  • Témoignages de l’utilisation du théâtre comme (...)
  • Tête orientale

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Article mis à jour le 8 juillet 2021