Le logo représente une statue de basalte située dans les jardins du musée archéologique de Damas
Damas est célèbre dès l’Antiquité pour son oasis verdoyante et parfumée et plus spécialement pour ses roses et ses abricots : pour les Bédouins arrivant d’Arabie et de Syrie, elle mettait un terme à l’aridité des déserts et de la steppe.
Transformé aujourd’hui en musée ethnographique, le palais Hazem, construit en 1750, est une riche résidence en appareil de pierre polychrome et à la décoration en mosaïques de pierre.
De plan arabe, la mosquée des Omeyyades date du VIIIe siècle et elle demeura longtemps le plus grand édifice du monde de l’islam.
Le Hauran est une région dominée par des volcans éteints et constituée de basalte, une roche noire très dure. Il en résulte des édifices dont l’apparence diffère considérablement de ce que l’on observe dans le reste de la Syrie.
Shahba est l’antique ville de Philippopolis : elle s’est développée sous le règne de l’empereur Philippe l’Arabe, originaire de la région, qui régna de 244 à 249. Il y édifia des monuments à la gloire de sa famille.
Les vestiges de l’ancienne Qanawat, une des cités de la Décapole, remontent à la période romaine. Très vite christianisée, la ville s’orne de deux basiliques paléochrétiennes édifiées au Ve siècle sur des constructions païennes antérieures. La ville déclinera dès la conquête arabe au début du VIIe siècle.
Convoitée par Rome en raison de sa richesse agricole, la région de Bosra devient romaine à la chute des Séleucides. Traversée par la Via Nova Trajana elle sera, en 106 après J.-C., la capitale de la nouvelle province romaine d’Arabie.
Une inscription en grec sur le linteau du portail indique que l’église Saint-Georges fut édifiée en 515 sur l’emplacement d’un temple païen. C’est toujours un lieu de culte grec orthodoxe.