Safita est connue par une chronique de 1112 indiquant qu’elle appartenait alors, comme le Krak des chevaliers et la place de Tartouse, au comte de Tripoli. Nour-ed-Din, maître d’Alep s’en empara momentanément en 1167 puis en 1171.
À la suite de ces attaques, la ville fut remise aux Templiers qui la transformèrent en une forteresse imprenable, la citadelle de Chastel-Blanc.
Saladin la contourna sans l’attaquer en 1188 et ce n’est que Baybars qui obtiendra sa reddition en 1271.
La ville d’aujourd’hui est largement chrétienne - grecque orthodoxe - et les constructions réutilisent les pierres médiévales.
Le djebel Ansarieh est une rude région montagneuse où les espaces cultivés sont assez rares. Son peuplement a été tardif sauf dans les environs immédiats de Safita. La région abrite la plupart des forteresses médiévales.