À une soixantaine de kilomètres au sud de Hamadan, ancienne Ecbatane et capitale du royaume des Mèdes, une éminence rocheuse s’élève à 37 mètres au-dessus de la plaine.
Elle a été explorée entre 1967 et 1974 par l’archéologue anglais David Stronach et constitue le témoignage le plus spectaculaire de l’architecture mède : le site a révélé une forteresse comportant quatre édifices construits vers le VIIIe siècle av. J.-C. et entourés de remparts du VIIe siècle dont il reste peu de choses.
Sur le document ci-contre, on identifie, de l’est vers l’ouest
L’entrée du fort est orientée au sud.
Le fort est une sorte de tour rectangulaire de 22 mètres sur 25. Une fois franchie une salle de garde, on accède à quatre longues pièces rectangulaires hautes de six mètres qui ont été identifiées à des entrepôts.
Au centre de l’ensemble, une tour cruciforme de huit mètres de haut constitue ce que certains considèrent comme le plus ancien temple du feu connu. Il serait lié à une religion prézoroastrienne.
Dans cette salle qui jouait vraisemblablement le rôle de palais subsistent des bases de colonnes. Elles soutenaient trois rangées de quatre colonnes. Les bases de colonnes, en briques, étaient soutenues par des pierre situées juste sous le sol. Elles supportaient des colonnes en bois.
Au centre de cette salle, on a découvert une excavation conduisant vers un tunnel creusé dans la roche mais qui n’a pas été achevé.