Cette étape, sans véritable dénivelé, s’avère particulièrement rude compte tenu de la fatigue de la journée précédente, de la longueur et des imprécisions de l’itinéraire et des difficultés d’orientation dans un terrain où les repères sont rares. Nous ne rencontrons personne de toute la journée.
Au réveil, sous un soleil radieux, nous profitons encore un peu du bel hébergement troglodyte de Puig de la Balma et de son musée.
L’itinéraire s’avère pour le moins délicat et nous perdons beaucoup de temps à rechercher un balisage trop rare et parfois en contradiction avec les indications dont nous disposons.
Il aurait peut-être fallu écouter notre hôtesse de Puig de la Balma qui nous conseillait - en catalan... - un itinéraire selon elle beaucoup plus court que celui préconisé par notre topo-guide. Elle était peut-être au courant des difficultés du parcours.
Nous ne trouverons jamais "l’Alzina del vent, un superbe chêne âgé de plusieurs siècles et dont les formes tortueuses et les ramifications parfaites couvertes de mousse ne sont pas sans rappeler les arbres magiques des plus beaux contes" ! Un topo-guide un peu moins lyrique et un peu mieux calé sur les réalités du terrain nous aurait été bien utile.
À partir de là, nous avançons au jugé.
Le lendemain matin est réservé à la récupération et à une petite découverte de Rellinars avant de rejoindre Montserrat... en taxi.