Palais, bâtiments officiels et villégiatures
Le Bosphore est le détroit qui relie la mer Noire à la mer de Marmara et marque, avec les Dardanelles, la limite méridionale entre l’Europe et l’Asie, séparant ainsi la Thrace, européenne, de l’Anatolie, asiatique. Il est long d’environ 30 kilomètres pour une largeur de 550 à 3000 mètres. La métropole d’Istanbul - anciennement Byzance, puis Constantinople - s’étale le long des deux rives du Bosphore.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, les sultans ottomans et la haute société d’Istanbul prirent l’habitude de séjourner sur les rives du Bosphore. Ils y firent édifier des palais de marbre ou de bois (yali) et gagnaient leurs demeures et villégiatures d’agrément en caïque.
Les plus belles façades de ces habitations sont celles qui regardent le Bosphore et chacun de ces édifices possède un embarcadère.
La promenade sur la rive européenne part du port de Galata et se dirige vers la mer Noire. Les photos sont prises, pour certaines en avril 2007 et pour d’autres en octobre 2011.
Un des premiers monuments que l’on découvre est la mosquée Ortaköy. Édifiée en 1855 dans un style baroque, elle se dresse sur une petite avancée de terre. Elle est construite dans le quartier du même nom à proximité du pont sur le Bosphore. À gauche de la mosquée, le pavillon impérial par lequel le sultan, venu en caïque, pouvait pénétrer dans la salle de prière.
La promenade le long de la rive anatolienne part de l’est et revient vers le port de Galata. Les photos sont prises, pour certaines en avril 2007 et pour d’autres en octobre 2011.
La photo ci-dessus représente quelques-uns des minarets d’Istanbul, tels qu’on les découvre depuis le Bosphore.