Un haut lieu du bouddhisme
L’empereur maurya Ashoka régna en Inde de 268 à 232 B.C. et adhéra à la foi bouddhique. Il envoya son fils, le moine Mahinda, avec quelques disciples pour introduire la nouvelle religion au Sri Lanka.
Les Sri-Lankais considèrent que Mihintale est le lieu de la rencontre de Mahinda avec leur roi Devanampiyatissa qui embrassa lui aussi la foi bouddhique.
Le site de Mihintale serait né de la commémoration de cette rencontre et on y aurait fondé le plus ancien dagoba de l’île.
Selon le moine bouddhiste chinois Faxian (vers 337-421), pèlerin qui passa dix ans sur les terres natales du bouddhisme et rédigea l’une des premières descriptions de l’Inde, près de 2000 moines résidaient à Mihintale à la fin du IVe siècle de notre ère.
Mihintale est devenu depuis un haut lieu du bouddhisme.
À l’issue de l’ascension, on parvient sur une vaste plateforme dominée par des éminences rocheuses. Cette place est réputée constituer le lieu historique de la rencontre.
Les colonnes qui entourent le dagoba érigé sur cette place sont ce qui reste d’un vatadage, portique circulaire destiné à protéger le dagoba.
Les sombres nuées sur lesquelles se détache le grand bouddha qui domine le site préludent à une pluie diluvienne qui abrège radicalement notre visite de Mihintale.
Le drapeau bouddhique fut conçu en 1884-85 à Colombo. Cette date marque aussi la victoire du courant bouddhiste nationaliste cingalais dont le nouveau drapeau devint un des signes de reconnaissance.
Le drapeau sera adopté par la Fédération mondiale du bouddhisme en 1950. Depuis, il est largement utilisé dans tous les pays bouddhistes.
Les couleurs des bandes verticales du drapeau ont chacune une signification :
D’autres pays de tradition bouddhiste ont retenu des variantes de couleur pour ce drapeau.