La fratrie Biolley

François Biolley et Victorine Thévenon se marient le 12 août 1882 à Gerbaix. Ils auront six garçons et cinq filles, l’une d’entre elles morte en bas-âge.

La vie sous les drapeaux de leurs fils et beaux-fils est évoquée dans la page La famille Biolley dans la guerre 1914-1918. Marcel et Joseph font chacun l’objet d’une page spécifique.

Georgine Angèle Biolley dite "Angèle"

Angèle est née le 2 mai 1883 à Gerbaix. Elle y est décédée en 1983 à 100 ans. Elle est restée célibataire.

En 1898, après examen des demandes de bourse dans les lycées de filles et de garçons de Chambéry, le Conseil général de Savoie accorde une demi-bourse, vu la situation précaire de la famille, à Mlle Biolley Angèle qui est déjà titulaire d’une demi-bourse départementale [1].

Élève à l’École normale d’institutrices de Chambéry, Angèle obtient son brevet en 1898 et devient institutrice en 1901. Elle exerce à Yenne (1901-1932) puis, comme directrice, à Chambéry jusqu’à sa retraite en 1938.

La promotion d'Angèle Biolley à l'école normale (Angèle au troisième rang, deuxième à gauche)

Angèle fut déléguée cantonale de la Société de secours mutuels des instituteurs et institutrices de la Savoie à Yenne [2].

En 1969, Angèle est lauréate d’un concours organisé par le journal « Le Progrès de Lyon » et intitulé "Avez-vous le coup d’œil ?". Un article indique qu’Angèle Biolley, 86 ans, institutrice en retraite à Chambéry, prendra son baptême de l’air pour se rendre aux Baléares. [3]

François Marie Biolley dit "Francisque"

Francisque est né le 21 juillet 1884 à Gerbaix. Il épouse Philomène Berthet Carquelin en 1920 à Novalaise. En dehors d’une petite fille morte en bas âge, Ils ont eu trois fils, Louis, Paul et Jean (Voir les deux derniers paragraphes de l’article). Francisque décède en 1949 à Gerbaix à 65 ans.

La vie sous les drapeaux de Francisque est évoquée dans la page La famille Biolley dans la guerre 1914-1918.

Philomène Berthet, Francisque et Louis Biolley

En tant qu’aîné des fils de François Biolley, c’est lui qui reprit l’exploitation familiale et son fils aîné Louis lui succéda.

Jean-Marie Biolley

Jean-Marie est né le 28 mai 1886 à Gerbaix. Il épouse Clémentine Temporal. Il décède le 13 février 1939 à Lyon.

La vie sous les drapeaux de Jean-Marie est évoquée dans la page La famille Biolley dans la guerre 1914-1918.

Jean-Marie Biolley résidait, le 25 janvier 1929, au 2, rue de la Loge à Lyon, dans le quartier Saint-Paul. Le 13 février 1939, il décéda, à l’âge de 52 ans, au 4 quai de Bondy à Lyon V^e où il tenait un débit de tabac. Le débit de tabac existe toujours à cet endroit (photo Google Map).

Eugénie Biolley

Eugénie est née le 22 janvier 1888 à Gerbaix. Elle a épousé en 1909 à Gerbaix Joseph Laperrouse et le couple a eu trois enfants Henri, Marguerite et Amédée. Des troubles psychiques ont nécessité l’hospitalisation d’Eugénie à Bassens où elle est décédée vers 1931 (42 ans).
Henri Laperrouse a été maire de Gerbaix ainsi que le mari de Marguerite (Margot), Joanny Chappaz. Amédée est décédé d’une grave maladie pendant la seconde guerre mondiale.

Joseph Laperrouse apparait dans la page consacrée aux Laperrouse.

Marcel Biolley

Né le 21 septembre 1889 à Gerbaix, il épouse Marie-Louise Marchand à Virignin. Il décéde le 23 novembre 1973 (84 ans) à Saint-André-de-Boëge en Haute-Savoie.

Une page spécifique est consacrée la vie de Marcel Biolley.

Rosalie Biolley

Née le 13 décembre 1891 Gerbaix, elle disparait le 22 juillet 1892 à l’âge de sept mois.

Joseph Biolley

Joseph nait le 14 juin 1893 à Gerbaix. Il épouse Jeanne Pulvin. Il décède le 24 décembre 1973 (80 ans) à Chambéry.

Une page spécifique est consacrée à la vie de Joseph Biolley.

Amélie Biolley

Née le 7 septembre 1896 au hameau du Guigardet à Gerbaix, Amélie épouse en 1919 à Gerbaix François Damaisin. Elle décède à 92 ans, le 18 septembre 1988 à Gerbaix.

Ancien combattant 1914-1918, François Damaisin a été maire de Gerbaix et officier d’académie, ainsi que lieutenant des sapeurs-pompiers communaux [4].

Amélie et François ont eu deux filles, Odile et Yvonne. En 1936, ils ont été recensés avec leurs filles dans leur maison au Désert, à Gerbaix.

François Damaisin est décédé le 23 septembre 1937 dans sa cinquantième année.

Amélie Biolley et François Damaisin

Louis Biolley

Louis est né le 24 août 1898 à Gerbaix. Il a participé brièvement à la guerre 1914-1918.
Il est décédé le 13 juillet 1920 à 22 ans des suites de la maladie qui avait entrainé sa réforme.

Louis, Alexandre et Germaine Biolley (photo transmise par J.F. Blanchin)

Jeanne-Marie Biolley dite Germaine

Née le 26 octobre 1900 à Gerbaix, elle décède à 103 ans en 2003.
Elle a épousé en 1924 un immigré italien : Joseph Angelino.

Une page est consacrée à la famille de Joseph Angelino et Germaine Biolley.

Germaine Biolley et Joseph Angelino à leur mariage

Alexandre Biolley

Né en 1903 à Gerbaix, il épouse Juliette Schwab. Il décède en 1978 à 75 ans.

Alexandre Biolley entre Jeanne Vanbrugghe et Marcel Biolley au mariage de Simone Biolley et Raymond Vanbrugghe en 1946

Alexandre Biolley s’est rendu très jeune à Lyon comme livreur de charbon.
Il a vécu rue du Docteur Augros à Lyon V^e (quartier Saint-Paul) dans les années 1940-50 ; c’est là que se situait son premier « fonds de charbons ». La rue du Docteur Augros débouche sur le Quai de Bondy au niveau du tabac évoqué dans le paragraphe sur Jean-Marie.

Ci-dessus, la photo de gauche représente un tableau qui a été offert à Alexandre par un ami peintre : on y voit la rue du Docteur Augros et on y distingue l’enseigne A. Biolley. Cette rue n’a pas beaucoup changé comme le montre la Street View Google de droite.

Place Saint-Paul (carte postale transmise par J.F. Blanchin)

Alexandre s’est établi ensuite place Saint Paul. Sur la carte postale ci-dessus, les bureaux sont visibles à droite sous l’enseigne "charbons". L’appartement de Juliette et d’Alexandre se trouvait encore plus à droite également au rez-de-chaussée. Les entrepôts se trouvaient à côté de la gare et on y accédait par la rampe visible sur la photo.

Alexandre Biolley a fait construire une maison à Marcieux où il passait ses week-end.

 

A gauche, Mariette devant la maison d’Alexandre Biolley à Marcieux ; à droite, cette maison telle qu’on la découvre sur Google