Le graphique présenté dans cet article décrit des descendants du couple Claude Laperrouse dit Rolland et Périne Guicherd [1]. Claude, né vers 1695, est décédé à 50 ans en 1745 à Gerbaix. Périne, née vers 1693, est décédée à 70 ans en 1763 à Gerbaix. Ils ont eu quatre enfants.
La graphique prend également en compte la descendance des Laperrouse dit Vaillat à partir du couple George Laperrouse dit Vaillat et Claudine Bret.
Dans l’état actuel des recherches, on n’a pas trouvé d’ascendants de ces deux branches Rolland et Vaillat qui pourraient éventuellement les relier.
Le patronyme renvoie à un lieu rempli de pierres, une carrière ou un éboulis. Le toponyme est très répandu en France, notamment en pays occitan et peut prendre des formes très variées.
Sur la mappe de Gerbaix de 1730, deux lieux-dits La Perrouse et Perrousa sont à rapprocher de ce nom.
Les recensements et les actes paroissiaux de Gerbaix montrent diverses formes ou orthographes pour le patronyme : Laperoza, Laperrouse, Laperrouze, Laperrouza... [2]
En marge de plusieurs actes, figure un extrait du jugement du tribunal civil de Chambéry du 17 octobre 1903 qui « Dit et ordonne que l’acte de naissance dressé à la mairie de Gerbaix le ... sera rectifié en ce sens que le nom patronymique de la famille Lapperouse sera toujours et partout écrit avec un p, deux r et un s. ». Cet extrait a été ajouté en particulier en marge de l’acte de naissance de Jean Marie Laperrouze du 5 novembre 1877, mais aussi de celui d’Édouard André Lapperouza du 4 avril 1885. Le champ complet d’application de ce jugement n’est pas connu.
Pour des raisons de simplicité, tous les Laperrouse figurant sur l’arbre présenté ont été écrits avec un s (et non avec un z comme dans certains actes) [3].
Différents ascendants Biolley ont eu des relations avec des Laperrouse :
Sur la photo précédente, on reconnait, de gauche à droite, Renée Angelino, Jean Biolley, Madeleine Biolley, Jean Blanchin et au premier rang, Paul et Louis Biolley, Antonia et une femme.
Sur le graphique, la descendance de Louis-François Biolley n’apparait pas. Elle fait l’objet d’une page spécifique.
Comme le montre cet arbre généalogique, Marie Joseph Laperrouse [5], mari d’Eugénie Biolley et beau-frère de Marcel Biolley, et Antonia Laperrouze, femme de Louis Biolley, neveu du même Marcel Biolley, descendent d’un même ancêtre commun : François Laperrouse dit Rolland.
Ce dernier s’est marié en premières noces avec Vincente Laperrouse dit Vaillat. Antonia Laperrouse est trois fois arrière-petite-fille de ce couple. Le même François s’est marié en deuxièmes noces avec Charlotte Demeure dit Latte. Marie Joseph Laperrouse est l’arrière-petit-fils de ce couple. Marie Joseph et Antonia sont donc parents au 8e degré (En droit canon on dirait parents du 3e au 5e degré)..
Mais, fait remarquable, Eugénie Biolley, en tant que fille de Louis-François Biolley, est de son côté arrière-arrière-petite-fille du même François Laperrouse dit Rolland, à travers sa grand-mère Georgette Duvivier. De la même façon, Louis Biolley, neveu d’Eugénie et petit-fils de Louis-François Biolley, est un descendant du même François Laperrouse dit Rolland.
L’arbre illustre aussi comment les Laperrouse constituent des ancêtres communs à de futurs mariés qui ont été conduits en vue du mariage à demander à l’évéque une dispense de consanguinité :
Dans un ancien bulletin municipal de Gerbaix, a été publiée une photo de la classe de Gerbaix en 1938 avec la liste des noms des enfants présents sur la photo.
Le recensement de 1936 permet de retrouver les parents et l’année de naissance de quelques enfants. On peut ainsi reconnaitre :
Cette page s’est étoffée grâce aux échanges avec notre cousin issu de germain Jean-François Blanchin que nous remercions.
Le logo est la signature de Pierre Laperrouze, maire de Gerbaix sur l’acte de mariage de Jean-François Biolley avec Victorine Thévenon.
[1] On adopte ici l’orthographe Périne de son acte de décès.
[2] On notera aussi le patronyme Laperrière au Châtelard pour des ancêtres de Françoise Porraz.
[3] En ce qui concerne la connaissance des changements d’écriture d’un nom, il faut signaler aussi que les archives départementales de Savoie n’ont toujours pas mis en ligne les actes du début du XXe siècle. Les recensements ne sont pas dans ce domaine une source fiable parce qu’ils sont déclaratifs.
[4] On peut auusi noter que le fils et le gendre de Marie Joseph, à savoir Henri Laperrouse et Joanny Chappaz (mari de Margot Laperrouse) furent tous deux maires de Gerbaix dans les années 1960-70.
[5] On l’appelait Joseph Laperrouse.