Une architecture troglodytique est un habitat, un refuge, un tombeau ou un sanctuaire aménagé dans une grotte ou excavé dans une falaise.
Le logo représente un piton rocheux de Cavuisn en Cappadoce.
Le site porte le nom de Rostam, le géant, héros du Livre des rois. L’ampleur du lieu et le caractère colossal des tombeaux ont pu suggérer à la tradition l’existence de rois intrépides et gigantesques ayant livré des combats de légende dans des temps très anciens.
Des anachorètes s’installèrent en Cappadoce dès les premiers temps du christianisme, y creusant sans doute les premières chapelles rupestres et occupant les sanctuaires païens préexistants.
Le site de Göreme regroupe un ensemble d’églises rupestres aux peintures éclatantes qui se succèdent au long de la vallée, transformée en musée de plein air.
À Cavusin la multitude des pitons en roche tendre a conduit à des habitats et à des paysages étonnants.
À Aïhole coexistent plusieurs formes architecturales : un temple rupestre, dans le style de ceux qu’on peut voir à Badami ou à Mahabalipuram, d’une part, et des temples construits, d’autre part. Ces derniers, de structures diverses, sont parmi les premiers de l’Inde du sud.
Photos prises en août 2009.
L’église monolithe Saint-Jean d’Aubeterre-sur-Dronne est un sanctuaire roman excavé dans un escarpement calcaire qui domine la vallée de la Dronne. C’est l’une des plus vastes églises de ce type en Europe.
À Badami, des temples sont aménagés dans des grottes excavées et sculptées au flanc d’une falaise qui surplombe un lac. Ils datent de l’époque la plus prestigieuse de la dynastie Chalukya, celle des Chalukya Badami qui dominèrent un immense empire du VIe au VIIIe siècles.
À Dambulla, un immense bouddha doré moderne domine le Temple d’or et signale un sanctuaire troglodytique qui date du premier siècle avant notre ère.
Dans la baie de Mumbai, l’île d’Elephanta abrite des temples excavés et sculptés, mal datés, entre le VIe et le VIIIe siècles, et attribués soit à la dynastie des Vakataka (IVe au VIe siècles) soit à celle des Rashtrakuta, un peu postérieure.
La splendeur de la ville date des VIIe et VIIIe siècles, époque où la dynastie des Pallava fit graver l’immense relief rupestre de la Descente du Gange, excaver les temples de la Colline et édifier les premiers monuments de l’Inde du sud : les cinq rathas et les temples du Rivage.