Gaochang, également appelée Qocho, est une ville-oasis ruinée située au pied des monts Flamboyants, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de l’actuelle Turfan, dans la dépression du même nom, au nord-est du désert du Taklamakan.
Construite au Ier siècle avant notre ère par les Han, la ville fut d’abord une garnison militaire puis une cité commerçante, étape pour les commerçants et pélerins qui circulaient sur la route de la Soie.
À partir de là coexistèrent à Gaochang plusieurs communautés, toutes bouddhistes :
Après des périodes troublées, Gaochang connut la domination des Tang puis celle des Tibétains de 790 à 843 et enfin celle des Ouïgours. Bouddhisme, manichéisme et nestorianisme y étaient alors pratiqués sans discrimination. Gaochang fut abandonnée après l’invasion mongole.
La ville ruinée occupe un espace sensiblement carré. Elle était construite en briques crues.
Gaochang disposait en particulier d’un temple bouddhique doté d’un stupa.
Un monastère était établi dans l’enceinte.
La salle d’assemblée, de base carrée, à dôme circulaire, a été restaurée.
À proximité se trouve une salle de prière qui contenait un grand stupa à niches.