Sigiriya fut brièvement une capitale royale du Sri Lanka à la fin du Ve siècle de notre ère. Sa citadelle fut redécouverte au début du XXe siècle par les Anglais : perchée sur un bloc de gneiss aux parois abruptes, elle domine de 200 mètres la forêt environnante.
Le Mahavamsa raconte que le roi Kasyapa la fit construire à partir de l’an 477. Il avait assassiné son père, le roi Dhatusena, et chassé l’héritier légitime, son demi-frère Mogallana qui se réfugia en Inde. Kasyapa redoutait la vengeance de ce dernier et s’installa dans ce site imprenable où il vécut 18 ans. À son retour, Mogallana l’assiégea et retrouva son trône qu’il rétablit à Anuradhapura.
Le rocher, en blanc sur le plan ci-dessus, domine une vaste ville basse où de petites constructions, des canaux et des bassins sont entourés d’une double enceinte de murailles, en rouge sur le plan.
La première partie de l’ascension s’effectue dans la face ouest du rocher, face aux jardins qu’on a précédemment traversés. C’est presque en haut de cette ascension qu’on longe une galerie de grottes ornées des célèbres fresques des Demoiselles de Sigiriya qu’il est interdit de photographier.
Cette première partie se termine à la Terrasse du lion : un escalier entouré de deux énormes pattes de lion sculptées marque le début de la seconde partie de l’ascension qui donne accès au palais supérieur.
Le logo est la photo d’une fresque des Demoiselles de Sigirya (par Peter van der Sluijs - licence CC BY-SA 3.0).