Photographies prises en septembre 2015.
Gênes fut l’une des républiques maritimes qui se disputèrent la prééminence militaire et commerciale en Méditerranée. Sa splendeur dura près de huit siècles, du milieu du XIe siècle à la fin du XVIIIe siècle, appuyée sur la fortune de ses armateurs et commerçants. Au XIXe siècle, le développement économique se poursuivit et Gênes est aujourd’hui le plus grand port d’Italie.
Parmi les édifices d’époque médiévale figurent la Commenda di san Giovanni di Pré, la cathédrale san Lorenzo, des portes monumentales vestiges des anciens remparts et diverses églises.
Consacrée dès 1118, la cathédrale San Lorenzo fut construite entre le début du XIIe et la fin du XIVe siècle avec l’argent gagné par la cité à l’occasion des Croisades.
Le clocher et le dôme datent du XVIe siècle.
À partir du XVIe siècle, les riches familles génoises édifièrent leurs palais le long de rues tracées à l’extérieur de la cté médiévale. Ces demeures devaient offrir un hébergement public aux hôtes de marque de la République, selon un décret institutionnalisant le système des palais des Rolli.
Projetée dès 1585 afin d’étendre le secteur des palais qui existaient déjà dans la Strada Nuova (aujourd’hui Via Garibaldi), la Via Balbi fut tracée entre 1601 et 1618 à la demande de Stefano Balbi, membre d’une riche famille de banquiers.
La richesse de Gênes aux XVIe et XVIIe siècles et l’expansion de la cité ont favorisé la construction de nouvelles églises ou la reconstruction d’églises antérieures, conformément aux canons de la Contre-Réforme. Leur décoration fut souvent financée par les riches familles de la ville.
Au XIXe siècle, la tradition économique et financière de Gênes s’est développée autour du quartier de la Piazza de Ferrari. Des moyens de communication nouveaux, parmi lesquels lesascenseurs urbains et une voie rapide, ont rendu les déplacements un peu plus faciles à l’intérieur de la ville.
Le port de Gênes est aujourd’hui, en termes d’espace et de trafic, le plus grand port industriel et commercial d’Italie. C’est aussi, en concurrence avec les ports de Marseille-Fos et Barcelone, un des plus actifs d’Europe en Méditerranée.