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De l’hôtel d’Assézat à Notre-Dame-de-la-Dalbade

1er août 2021, par Madeleine, Pascal
(Au-delà du Pont-Neuf, la tour de l’hôtel d’Assézat)
Au-delà du Pont-Neuf, la tour de l’hôtel d’Assézat

Ce quartier, situé en rive droite de la Garonne et non loin du Pont-Neuf, vit se construire, à partir la Renaissance, de somptueux hôtels particuliers appartenant à des parlementaires, des notables ou des négociants enrichis par le commerce du pastel.

À droite, une vue rapprochée (zoom), prise de la rive gauche de la Garonne montre la tour de l’hôtel d’Assézat, derrière le Pont-Neuf.

(Vue depuis le niveau supérieur du parking de la place des Carmes)
Vue depuis le niveau supérieur du parking de la place des Carmes

La vue de gauche est prise depuis l’étage supérieur du parking de la place des Carmes.

On y aperçoit, de gauche à droite, la tour de l’hôtel d’Assézat, les trois tourelles de l’église Notre-Dame-de-la-Dalbade et le campanile de l’église des Jacobins.

L’hôtel d’Assézat

Construit en 1555 ce palais fut édifié par le marchand Pierre d’Assézat, négociant en pastel et capitoul. Celui-ci confia la construction de son hôtel particulier à l’un des plus fameux architectes toulousains, Nicolas Bachelier, auquel succéda son fils Dominique Bachelier.

Considéré comme un chef d’œuvre de la Renaissance, l’édifice fut légué à la ville en 1895 par le banquier et bienfaiteur de Toulouse Théodore Ozenne pour y abriter les sociétés savantes. Depuis 1995, l’hôtel d’Assézat héberge également la fondation du mécène d’origine argentine Georges Bemberg.

Alliance de la pierre et de la brique

À l’entrée dans la cour, on découvre deux façades : la construction, en brique, est complétée par une très riche ornementation de pierre.

  • Au pied de la tour, dans l’angle, l’escaler et (...)
  • Ce côté, inachevé, est simplement fermé par un (...)
  • Détail des consoles
  • La brique domine dans la contrefaçade, à (...)
  • Le portail donnant sur la rue est surmonté (...)

La fondation Bemberg était malheureusement fermée lors de notre visite.

L’église Notre-Dame-de-la-Dalbade

Le nom de l’église de la Dalbade vient du latin dealbata : celui-ci rappelle que certains murs extérieurs de l’église primitive remontant au VIe siècle étaient blanchis à la chaux.

Cette église aurait été remplacée au XIIe siècle par une première église en briques, la couleur blanche étant désormais réservée aux murs intérieurs.

En 1442, suite à un incendie, d’importants travaux de reconstruction sont engagés, suivis d’un agrandissement, au XVIe siècle : le quartier s’était en effet enrichi par l’établissement de riches parlementaires, commerçants et magistrats dans des hôtels particuliers. Le portail actuel en pierre sculptée fut alors mis en place.

En 1879, l’artiste Gaston Virebent offrit à l’église le grand décor de céramique qui orne aujourd’hui sa façade.

  • À l’arrière-plan, le clocher, à gauche, et le (...)
    La photo est prise depuis la prairie des (...)
  • Le chevet de l’église, le clocher et le (...)
    Vue rapprochée (zoom) depuis le niveau (...)
  • Rue de la Dalbade : la façade de l’église et (...)
  • Le portail en pierre du XVIe siècle et le (...)

Les murs intérieurs de l’église sont toujours blancs.

  • Le chœur, orné de peintures du XVIIIe siècle
    Le tableau d’autel est une Nativité de la (...)
  • Dans la chapelle Notre-Dame-de-la-Dalbade
    Une Vierge à l’enfant
  • Saint Pierre marchant sur les flots, un bois (...)
  • Dans une chapelle, un Ecce Homo en pierre du (...)

L’hôtel de pierre, de Bagis ou de Clary

Rue de la Dalbade, l’hôtel de pierre signale par son nom familer la particularité de cet édifice dont la construction est une œuvre de l’architecte Nicolas Bachelier.

La façade compte huit travées

La façade, entièrement en pierre est postérieure à la construction de l’hôtel : elle fut réalisée au début du XVIIe siècle par l’architecte Pierre Souffron et son ornementation ne fut terminée qu’au XIXe siècle..

  • Les deux travées centrales sont occupées par (...)
  • Décor de la partie supérieure des portails
  • Trois registres de fenètres
  • Décor d’un pilastre
  • Un décor manifestement du XIXe siècle

Article mis à jour le 27 septembre 2021