Ahar est aujourd’hui par sa population la quatrième ville de la province d’Azerbaïdjan oriental après Tabriz, Maragheh et Marand mais elle ne compte que 100 000 habitants.
La région est peuplée depuis très longtemps et la ville est connue dans les tablettes assyriennes. Aux premiers siècles de l’ère islamique, c’était une bourgade prospère située sur les chemins de commerce de la région.
À l’époque safavide, Ahar attira l’attention et la protection directe des Safavides qui y construisirent un complexe autour du tombeau de Cheikh Shahab ud-Din Ahari, un poète mystique né en 1184 à Ahar. Le monument aurait été édifié sous le règne de Shâh Abbas Ier (1587-1629) mais certaines parties sont d’époque ilkhanide.