Horta, capitale de l’île de Faïal, aux Açores, fut une escale pour les navires qui revenaient des Indes occidentales, plus particulièrement à l’époque où le Portugal fut sous domination espagnole.
Mais la ville fut également célèbre au XIXe siècle grâce au câble transatlantique de communications télégraphiques dont un relais se trouvait à Horta.
Horta est par ailleurs liée à l’histoire de l’aviation et aux premières traversées aériennes de l’Atlantique qui faisaient escale dans l’île.
Horta est aujourd’hui connue par son port de plaisance, l’un des plus importants des Açores : c’est une escale inévitable pour les navigateurs qui traversent l’Atlantique.
Les ports modernes (port des ferries, port de plaisance et port de commerce) s’opposent au port ancien qu’on verra plus loin. Leurs premiers aménagements datent du XIXe siècle par opposition à l’ancien port qui fut utilisé à partir du XVIe siècle.
À l’arrière-plan de la photo précédente, le volcan Ponta do Pico domine l’île voisine de Pico qui n’est qu’à six kilomètres à l’est de Faïal.
Le port des ferries se trouve à l’extrémité nord de la baie de Horta. Les photos qui suivent sont prises du nord vers le sud, en allant vers le port de plaisance.
En s’élevant au-dessus de la ville sur le monte Quemada on bénéficie d’une vue sur la quasi-totalité des ports précédents.
On redescend alors vers le port de pêche et de commerce.
Le jardin de Florencio Terra (1858-1941) porte le nom d’un écrivain, publiciste, enseignant et homme politique né à Faïal.
L’église Saint-François appartenait au collège des Jésuites. Elle est aujourd’hui devenue l’église paroissiale de la ville. Le reste des bâtiments du collège est occupé par la municipalité et le musée de Horta.
Le musée de Horta est établi dans une des ailes de l’immense collège de Jésuites au centre duquel se trouve l’église Saint-François.
Le câble sous-marin de relais télégraphique qui relia Horta d’abord à Lisbonne, dès 1893, puis à l’Amérique fit de la ville un centre mondial de télécommunications. Une importante section du musée est consacrée aux objets et souvenirs de cette époque, hélas peu photogéniques. Une autre salle du musée est dédiée à l’histoire de l’aviation.
Les églises Notre-Dame du Carmel et Notre-Dame de l’Angoisse sont proches du centre-ville.
La vue ci-dessus explique la configuration des lieux. Elle est prise depuis les hauteurs du monte Quemado, une petite éminence qui domine l’extrémité du port moderne : en face, le monte da Guia est un petit cône volcanique relié à l’île de Faïal par un isthme étroit. Cette hauteur (145 mètres) protège le port ancien Porto Pim qui se trouve vers la droite de la photo (on ne le voit pas) comme le nouveau port auquel le photographe tourne le dos.
La vue suivante est également prise depuis les hauteurs du monte Quemado mais orientée vers la rade de Porto Pim.
Pour atteindre l’ancien port de Porto Pim, nous partons de la capitainerie du port moderne et longeons la mer.
En passant dans des rues situées un peu à l’écart du centre de Horta, nous longeons de modestes maisons dont les façades sont presque toutes ornées d’images saintes en carreaux de céramique ou azulejos.