Au fil des trajets dans la ville, on découvre quelques monuments emblématiques de la capitale impériale.
La construction de cette église fut décidée par Alexandre III pour honorer le souvenir de son père Alexandre II, le "tsar libérateur" assassiné en ce lieu en 1881 par le groupe terroriste Narodnaîa Volia (Volonté du Peuple) après sept tentatives infructueuses d’assassinat. La construction, démarrée en 1883, dura 24 ans.
L’édifice, de style néorusse rappelle explicitement, par son architecture extérieure, la cathédrale Basile-le-Bienheureux de Moscou.
La cathédrale Saint-Isaac est un des édifices les plus hauts de la ville, visible de partout.
La cathédrale est édifiée sur une immense place de même nom qui s’étend jusqu’aux rives de la Moïka.
La photo qui suit montre également le pont Bleu, mais vu de l’autre côté. La place Saint-Isaac est cette fois-ci sur la gauche, face au pont. Plus loin encore, on aperçoit une curieuse fléche qui surmonte une sculpture sphérique en fonte et marque l’emplacement du magasin "Au pont rouge" .
Ce palais en bordure de la Moïka était propriété de la richissime famille Ioussoupov. Le prince Félix Ioussoupov fut le maître d’œuvre d’une conjuration qui conduisit à l’assassinat de Raspoutine, le favori du couple impérial, le 16 décembre 1916, peu de temps avant la révolution de février 1917.
L’Amirauté était le siège du commandement de la marine impériale russe. Le bâtiment actuel fut construit entre 1806 et 1823. Ce vaste édifice à la flêche caractéristique se trouve pour sa plus grande partie un peu en retrait de la Neva et au point de concours de trois avenues importantes, dont la Perspective Nevski.
Le bâtiment de l’Amirauté est en forme de U ouvert vers la Neva mais la photo ci-dessus ne montre que la flêche et le corps de bâtiment surmonté d’une très haute hampe, à l’extrême-droite. La base du U se trouve par derrière. Entre les deux branches du U se trouvent aujourd’hui des immeubles d’habitation. Ce sont eux qu’on voit sur le quai. Au-delà de la photo, le quai se prolonge vers la droite en direction du Sénat-et-Synode et vers la gauche en direction du palais de l’Ermitage. À l’arrière-plan, le dôme de la cathédrale Saint-Isaac domine le paysage.
À gauche sur la photo qui précède, on devine, sur la place du Sénat, la statue équestre de Pierre le Grand par Falconet appelée Le cavalier de bronze.
Le cavalier de bronze est une statue équestre monumentale de Pierre le Grand qui se trouve dans le quartier de l’Amirauté, sur la place du Sénat. C’est une commande de Catherine II à laquelle le sculpteur Étienne Maurice Falconet travailla durant douze ans. La statue est érigée sur un monolithe de granite à peine travaillé, l’une des plus grosses pierres jamais déplacées par l’homme.
Le visage de Pierre le Grand est l’œuvre de l’artiste Marie-Anne Collot, alors âgée de 18 ans, qui accompagnait Falconet, son maître, dans son voyage, en 1766.
La cathédrale Saint-Nicolas-des-Marins fut construite dans le style baroque entre 1753 et 1762 par un élève de Bartolomeo Rastrelli.
Le théâtre Mariinsky a été édifié en 1860 dans un style Renaissance baroque. Il donna dès l’origine des spectacles d’opéra, puis s’ouvrit, à partir de 1870, à des ballets, lorsque Marius Petipa arriva à Saint-Pétersbourg.
Le palais d’été est situé le long de la Fontanka. Ce modeste bâtiment fut édifié entre 1710 et 1714 sur les plans de Domenico Trezzini, l’architecte de Pierre le Grand. Plus vaste que la maisonnette en bois de 1703 d’où le tsar surveillait la construction de sa nouvelle capitale, le palais d’été était un lieu de repos.
Cette cathédrale se situe dans la partie nord de la ville, au nord de la Petite Neva. Elle fut construite en 1765 par l’architecte Antonio Rinaldi et compte cinq coupoles et un clocher à trois étages.
La photo ci-dessus la montre, vue du pont de la Bourse (pont Birzhevoy) qui relie l’île Vassilievski au nord de la ville. La bande bleu-vif qu’on voit sur la photo est une palissade qui enserre un vaste espace en travaux situé entre la cathédrale et le rivage.
La photo qui suit est une vue rapprochée prise depuis la pointe de l’île Vassilievski.
Et l’obscurité ambiante dissimule enfin cette palissade sur la dernière photo.