Au soleil et sous la pluie dans le centre de Milan
Ce petit tour conduit de la place de la cathédrale à la galerie Victor-Emmanuel II, à l’église Saint-Fidèle et, pour finir, à la place de la Scala.
La galerie Victor-Emmanuel II est constituée de deux passages monumentaux (le plus long mesure 196 mètres et le plus court 105) couverts par une verrière et qui se croisent pour former une croix latine. Un arc de triomphe est situé à l’extrémité qui donne sur la place de la cathédrale.
La galerie est réalisée en ciment naturel moulé, de couleur ocre. Elle est considérée comme un des plus beaux exemples de l’architecture cimentière du XIXe siècle.
Ci-dessus, à gauche sur la place de l’église, le palais Marino, siège de l’hôtel de ville de Milan. Sur la place, une statue d’Alessandro Manzoni : l’écrivain, né dans le quartier en 1785, fréquentait assidument l’église.
L’église, connue depuis 313, est dédiée à San Fedele au XIe siècle. En 1567, Charles Borromée l’attribue à la Compagnie de Jésus et en confie la reconstruction à son architecte préféré Pellegrino Tibaldi. Conformément aux prescriptions du concile de Trente et de la Réforme catholique, le plan est à une seule nef avec un autel distant et des chapelles latérales très peu profondes. De style maniériste, l’église fut rapidement achevée et son unité stylistique ne fut pas altérée par des modifications tardives intervenues au XIXe siècle.
En 1776, trois ans après la suppression de l’ordre jésuite, l’église fut transformée en église paroissiale et attribuée aux chanoines de l’église voisine Santa Maria della Scala qui devait être détruite pour faire place au nouveau théâtre. L’édifice retourna aux Jésuites dans la seconde moitié du XXe siècle.