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Ronda, murailles et faubourgs

18 septembre 2016, par Madeleine, Pascal

Si Ronda fut fortifiée dès l’époque romaine, les murailles qu’on voit aujourd’hui datent de la fin de la très longue période musulmane qui s’étala de 711 à 1485. Au-delà de l’enceinte, au bord d’un torrent affluent du Guadalevín, les bains arabes sont une construction de la même époque, à proximité du pont Saint-Michel.

De l’autre côté du Vieux Pont, encore appelé Pont arabe, se trouvent des faubourgs qui se développèrent après la Reconquête.

Les fortifications

La Puerta del Almocábar
À gauche, la Porte de Charles Quint, de style Renaissance.

La Ronda arabe était défendue, sur son côté le plus vulnérable, par une alcazaba, place-forte équipée d’une garnison. Il en reste des murailles, des tours de défense et des portes parmi lesquelles la Puerta del Almocábar qui gardait l’accès sud de la ville.
Le nom de cette porte vient de l’arabe al-maqabi qui signifie "cimetière" car la porte voisinait avec le cimetière médiéval. La porte, qui date du XIIIe siècle, est constituée de trois arcs en fer à cheval successifs entourés par deux puissantes tours.

  • À l’intérieur des remparts, l’église del (...)
  • Les trois arcs en fer à cheval
  • La muraille et ses tours de défense, en (...)
  • Depuis la muraille, vue vers les hauteurs de (...)
  • Le quartier San Francisco
    C’est sous la porte, sur la Plaza de San (...)
  • Au pied de la ville ancienne
  • Retour vers le Puente Nuevo
    À gauche, les falaises sur lesquelles est (...)

Le vieux faubourg ou Arrabal Viejo

L’Arrabal Viejo, vu depuis les jardins de la Casa del Rey Moro
Au centre, le clocher de l’Iglesia Nuestro Padre de Jesus. La Calle Real, à droite, aboutit au Vieux Pont, caché par les arbres du premier plan.

Au nord du rio Guadalevín, sur les pentes qui dominent la rivière se situent les anciens faubourgs de la ville historique, l’Arrabal Viejo. Ils constituent aujourd’hui la partie la plus ancienne de la ville moderne.

  • Dans la partie supérieure du vieux faubourg, (...)
    L’église date du XVIIe siècle ; sa façade est en (...)
  • Plaza Santa Cecilia
  • Le petit oratoire de la Virgen de los Dolores (...)
  • Un petit autel de bois accueille l’image de la (...)
  • Les piliers de l’oratoire sont sculptés de (...)
  • Façades dans la Calle Santa Cecilia
  • La Calle Santa Cecilia plonge vers le Vieux (...)
    Au fond, la ville ancienne, dominée par la (...)
  • En bas de la rue Santa Cecilia, l’église (...)
    Cette église gothique date de la fin du XVe ou (...)
  • Fuente de Ochos Caños
    Construite sous le règne de Philippe V, la (...)
  • Les huit jets
  • Entrée de propriété, dans la Calle Real

Le Vieux Pont, la muraille de la Xijara et l’arc de Philippe V

La Calle Real qui traverse le vieux faubourg en longeant l’Iglesia Nuestro Padre de Jesus atteint le Vieux Pont et se dirige vers la partie la plus ancienne des fortifications de la ville : la muraille de la Xijara qui date du XIe siècle, c’est-à-dire de l’époque de la taïfa de Ronda.

Juste au-dessus de la Calle Real, vue vers les murailles de la Xijara
Au loin, l’iglesia del Espirutu Santo. La statue située au premier plan à gauche représente la Reine des Gitans jouant de la guitare.

En 1741, l’effondrement du premier Puente Nuevo imposa d’améliorer rapidement l’accès à la ville, en raison d’une circulation croissante. C’est ainsi que le Puente Viejo fut édifié en 1742, date où il remplaça un ancien pont appelé Pont arabe. Son état actuel est lié à une restauration récente.

  • Le Vieux Pont, vu depuis le quartier des (...)
  • Sous le Vieux Pont
  • Le ravin, vu du Vieux Pont
  • Vue des escarpements, depuis le Vieux (...)
    La ville ancienne est à gauche.

Ce pont conduit vers la porte de Philippe V, ornée de l’Arco de Felipe V.

  • Les murailles de la ville vues depuis le (...)
    Une fois le pont franchi, une rampe monte (...)
  • L’Arco de Felipe V et le quartier de San (...)
  • Entrée dans la ville ancienne par l’Arco de (...)
    L’arc se compose d’une maçonnerie couronnée par (...)

Dans les faubourgs de la Ronda d’Al-Andalus : le quartier San Miguel et les Bains arabes

Le Vieux Pont qui franchit le rio Guadalevín domine le pont San Miguel, un pont en arc du IXe siècle sur le torrent de Culebras, affluent du Guadalevín.

Le pont Saint-Michel, l’ermitage Saint-Michel et le quartier des Bains arabes
  • Le pont San Miguel
  • Le complexe des Bains arabes, vu du pont San (...)
  • L’ermitage San Miguel et, à l’arrière-plan, le (...)
    À droite, l’accès au pont San Miguel.
  • Le torrent de Culebras, enjambé par le pont (...)

Situés juste à l’extérieur des fortifications, dans le quartier actuel du pont San Miguel, les Bains arabes recevaient les eaux du torrent à travers un système hydraulique reposant sur la noria arabe.

Les bains conservent les trois zones habituelles de ce type d’établissement : les salles des bains froids, tièdes et chauds.

  • La salle d’accueil et son bassin central
  • À l’arrière-plan, la rampe inclinée qui descend (...)
  • Détail du sol de briques appareillées en arêtes (...)
  • La salle centrale est la plus grande. Ses (...)
  • Les arcs soutiennent des voûtes en berceau (...)
  • Appareillage d’une voûte
  • Dans les jardins des Bains arabes
  • Dans les jardins, vue sur le secteur des (...)

La zone des chaudières servant à chauffer l’eau a aussi été conservée. Après la Reconquête, des tanneries y furent installées pour le traitement du cuir.


Article mis à jour le 28 mars 2021